La danse des pingouins

« C’est la danse des pingouins, qui en sortant de leur bain, se secouent le popotin, et font tzoin-tzoin… »  Rassurez-vous, je vais bien. Pas d’état fébrile, mon traitement anti-palu semble toujours bien être supporté par mon organisme, pas de coup de chaleur non plus, avec ce qu’il pleut en ce moment, je fais des économies de Biafine ! Moi qui espérais cependant m’imprégner à 200 % des coutumes et de la culture locale, je dois avouer être un peu déçu par la richesse musicale découverte jusque-là. Déjà, le CD de Christophe Maé à mon arrivée au Camp Catta m’avait laissé quelque peu sceptique sur le dépaysement que j’espérais tant. Mais alors là, la version (qui sort de je ne sais où) de la danse des canards, version gamin de deux ans, en boucle toute la journée, dans la maison accolée à la fenêtre de la salle de soin du dispensaire… J’avoue que je n’aurai pas pu imaginer pire ! Enfin si, peut être une version remixée de la danse des canards, chantée en allemand par Christophe Maé me direz-vous… Toujours est-il, je reste impressionné par l’impact culturel de la musique française dans des endroits aussi reculés de l’île. Histoire d’en savoir un peu plus sur les artistes malgaches de renom, j’ai donc demandé aux employés du Camp Catta, quel était le Johnny Hallyday malgache. Et figurez-vous qu’à priori, il n’y a pas de grande star nationale, Johnny Hallyday étant bien plus populaire que tous les artistes malgaches réunis, me fait-on souligner. Il y a pourtant des tubes qui font succès chez les plus jeunes, mais en général, la célébrité de ces artistes ne dépasse pas les 6 mois.

Alors pour ce qui est de la découverte de la musique traditionnelle malgache, j’ai comme la vague impression qu’il va falloir encore attendre…

Coin-coin.